Let the darkness take control (Arès)

Manipulation énergétique Arès peut puiser dans l'énergie qu'il absorbe ou dans sa propre énergie pour la matérialiser et l'envoyer sur ses ennemis sous la forme d'une onde de choc ou d'un jet bleuté. Depuis peu, l'homme arrive à former un bouclier autour de lui mais ne le contrôle pas du tout, ainsi, il ne dure rarement plus de quelques secondes, le protégeant d'une ou deux attaques maximum avant de céder.

Manipulation de la météo Ce don lui permet de manipuler la météo au point de faire tomber la foudre où il le souhaite ainsi que créer des vents violents. Ce pouvoir s'étant manifesté très tôt, Arès le contrôle très bien même s'il lui arrive de déraper en cas de grosses colères.

Particularités liées à sa race : Etant l'union de deux races immortelles, Arès possède ce gêne et ne pourra donc jamais mourir de vieillesse. De par sa nature d'incube, l'homme peut/doit également absorber l'énergie des gens pour se nourrir et éviter que son état physique ne se détériore pour se rapprocher de celui d'une créature démoniaque (perte de cheveux, teint blafard etc). Enfin, tenant également de la sirène, Arès est capable de transformer ses jambes en une queue de poisson argentée lui permettant de nager à grande vitesse en plus de pouvoir retenir sa respiration un long moment.

Il y a quatre-cents ans de cela, au bord des côtes de la Grèce, une sirène du nom d'Atalande rencontra un démon incube du nom de Asmodée. Malgré le fait que le cœur des sirènes est censé être 'en sommeil', Atalande ressentit des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés pour ce démon et passa un marché avec la Néréïde, une démone des eaux qui accepterait, en échange de son immortalité de lui donner la capacité de marcher sur terre ... Voilà le début de l'histoire de la rencontre entre mes parents, un truc à vomir moi je vous le dis. C'est donc grâce à cette histoire improbable que je vis le jour, moi Arès, un être mi-démon, mi-triton, sûrement l'un des seuls d'ailleurs puisque ce mélange est loin d'être répandu. J'ai donc vu le jour à Athènes, en Grèce et y ait passé une bonne partie de ma vie, tantôt sur terre, tantôt sous la mer.

Très jeune, les premiers pouvoirs qui se manifestèrent furent ceux de ma mère, tout juste capable de marcher que je nageai déjà comme un poisson. Mes parents, ou plutôt mon père ayant de nombreux ennemis du fait de son union avec une Sirène, je grandis avec ma mère, sous l'eau, là où aucun Démons ne pourraient nous mettre la main dessus. J'adorai l'océan, ses mystères, sa beauté et la liberté qu'il m'offrait. Ainsi, il n'était pas rare du tout pour ma mère de me voir disparaître pendant des jours, passant mon temps à explorer les fonds-marins à la recherche d'épaves et plus précisément de cette cité sous-marine dont m'avait parlé ma mère. Selon elle, cette cité était le repaire de nombreuses sirènes et abritait une très puissante force magique. Tout juste adolescent, et en bon demi-Démon que j'étais, je souhaitais plus que tout réussir à mettre la main sur ce pouvoir et apprendre à le maîtriser. Malheureusement, bien que je trouvai de nombreuses ruines dans l'océan, je ne réussis jamais à mettre la main sur cette cité, sûrement n'était-elle qu'un mythe.

Un jour, alors que j'avais dix-huit ans, je décidai de désobéir à ma mère qui m'avait ordonné de rester dans l'océan le temps que mon père réussisse à éliminer ses ennemis, et rejoignais la côte, sortant de l'eau et me retrouvant nu sur le sable. J'avais beau être né avec des jambes, je ne savais même pas comment m'en servir tellement j'avais passé de temps sous l'eau. Mais je m'en fichais, j'avais grandis sans mon père et j'avais besoin de le retrouver, peu importe le danger et peu importe ce que ma mère pouvait bien en penser, j'étais entrain de devenir adulte et il était temps qu'elle me laisse faire mes propres choix. Ou aurai-je dû dire, commettre mes propres erreurs … puisqu'en effet, sortir de l'océan en avait été une énorme. Au bout de quelques minutes à peine, deux démons m'étaient tombés dessus, jurant de me tuer si je ne leur dévoilais pas où se trouvait mon père, chose que j'ignorai totalement. Je réussis à m'occuper de l'un d'entre eux avant que ma mère n'intervienne, noyant le démon restant en l'emportant sous l'eau. Il réussit cependant à la blesser et elle mourut en me protégeant, sans que mon père ne daigne sortir un instant de l'ombre ...

Les années passèrent depuis le décès de ma mère dont j'étais responsable et toujours aucune nouvelles de mon père, à croire qu'il devait être mort ou pire, qu'il ne souhaitait définitivement pas renouer contact avec son fils. Ça tombe bien puisque depuis ce temps, j'avais pas mal changé et si je le croisai, ça se finirait mal pour l'un de nous deux. Il avait été absent de ma vie si longtemps qu'il n'était plus rien à mes yeux, juste un étranger. Âgé d'une centaine d'année déjà, je n'étais jamais ressortis de l'océan depuis « l'accident » -hormis pour me nourrir en absorbant l'énergie des nageurs- et avait trouvé refuge dans une grotte sous-marine où j'entreposai de nombreuses reliques, pour la plupart magiques, trouvées dans l'océan. Mes activités sous-marine d'autrefois à savoir, faire la course avec les requins, jouer à « c'est toi le poulpe » n'était plus du tout de d'actualité puisque maintenant, je noyais les gens pour le plaisir. C'était bien plus divertissant. Rôdant auprès des plages j'attendais que quelqu'un s'éloigne du rivage pour l'envoyer dans les profondeurs.

Je semai la terreur au large des plages et adorais ça, si bien que les humains décidèrent à de nombreuses reprises de lancer des chasses au requins. Inutile de dire qu'aucun d'entre eux ne rentraient jamais sur terre, j'avais clairement hérité du côté démoniaque de mon père et avait pris goût au meurtre. Autrefois, ma mère était là pour me couvrir d'amour et m'empêcher de succomber à mes pulsions mais cette dernière n'étant plus là, le mal avait finalement pris le pas sur mon être.

En 1950, je décidai de retourner sur terre et découvrir la partie du monde qui m'était encore étrangère. Après beaucoup de difficulté à apprendre et comprendre tout ce que l'homme avait crée, je finis par réussir à me mêler parfaitement aux humains. Le fait que je ne vieillisse pas m'obligeant cependant à déménager souvent.